Accueil Culture Hôtellerie de luxe en Tunisie ­| L’hasdrubal thalassa à Hammamet sud en exemple : Une expérience touristique au cœur des arts

Hôtellerie de luxe en Tunisie ­| L’hasdrubal thalassa à Hammamet sud en exemple : Une expérience touristique au cœur des arts

 

Ce n’est pas un hasard si l’Hasdrubal Prestige à Djerba a accueilli, lors du XVIIIe Sommet de la Francophonie, treize présidents, cinq Premiers ministres et plusieurs chefs de délégations.

Ce n’est pas un choix anodin que des hôtes aussi prestigieux aient choisi la chaîne Hasdrubal, fleuron de l’hôtellerie de luxe en Tunisie qui attire depuis des décennies une clientèle à la recherche d’une expérience de voyage à forte valeur ajoutée, pour leur hébergement durant le Sommet. En effet, c’est désormais un secret de Polichinelle de dire que cette chaîne rivalise avec les plus prestigieux hôtels haut de gamme dans le monde en misant non seulement sur le luxe mais aussi sur la culture et le raffinement pour se positionner parmi les meilleurs établissements touristiques qui se démarquent par la qualité du service, la discrétion.

D’ailleurs, dimanche dernier, l’hôtel Hasdrubal sis à Hammamet-Sud a organisé une nouvelle édition de ces Musicales de l’Hasdrubal en offrant un concert servi par l’Orchestre symphonique de Carthage dirigé par le maestro Hafedh Makni.

Cet événement artistique organisé par l’Association Hasdrubal pour la culture et les arts, Mohamed Amouri, depuis 2019 a pour objectif de promouvoir le tourisme culturel. Chaque année, l’Hôtel Hasdrubal Thalassa à Yasmine Hammamet accueille plus de 50 musiciens du Carthage Symphony Orchestra en résidence musicale pour monter des concerts de musique de chambre et de musique symphonique.

Ce fut une soirée valses et polkas (Strauss père et fils, Chostakovitch), Marches (persane, russe et évidemment Radetzky) qui ont fait remonter la sauce auprès d’un public assoiffé.

Pour souligner ce renouveau, la Fondation a créé un autre événement pour mettre en vedette les tableaux qui couvraient les murs des établissements jusqu’à ce jour.

Subtile évolution de l’hôtel Hasdrubal à Hammamet Sud. Il tente toujours de répondre aux besoins des consommateurs en matière d’innovation culturelle et de personnalisation en misant sur les arts, l’émotion et la convivialité. Pour y parvenir, il fonde son propre style en faisant souffler un vent de fraîcheur culturelle sur l’hôtellerie de luxe. En alliant musique et arts plastiques, il frappe fort et le nouveau concept fera sûrement fureur dans le secteur.

Concert de l’Orchestre symphonique de Carthage sous la direction du maestro Hafedh Makni, donné le 25 décembre à l’Hasdrubal

Cette approche novatrice exprime le besoin de trancher d’avec les produits standardisés, fait de l’originalité, de l’innovation et de la personnalisation des atouts attrayants.

Etant donné que  les motivations émotionnelles sont de plus en plus importantes dans le choix d’un établissement, la chaîne Hasdrubal offre  de nouvelles expériences axées sur une ouverture culturelle, l’échange, l’engagement responsable et éthique, autant de valeurs qui comptent aux yeux d’une clientèle à la recherche de motifs exceptionnels. Des clients qui veulent se sentir chez eux à travers l’ambiance, les aménagements et les services proposés. Vivant, réactif et évolutif, l’hôtel Hasdrubal est devenu aussi une référence pour les vedettes et stars qui se produisent en Tunisie ou sont en tournage d’un feuilleton. Il est à noter que la préparation de cet événement a nécessité près d’une année de travail et la sélection des œuvres a été faite par Ridha Laâmouri, ancien galeriste et compagnon de route de Mohamed Laâmouri, qui, de par son parcours artistique, a été d’un bon conseil pour les acquisitions faites, puisqu’il connaît tous les peintres qui sont en Tunisie et ailleurs et qui voue un amour inédit à cette collection constituée grâce à ses conseils depuis les années quatre-vingt. Les œuvres ont été ensuite proposées aux musiciens qui ont choisi les tableaux qui vont accompagner leur musique.

Les toiles musicales

C’est dans cette perspective de se renouveler que l’hôtel Hasdrubal à Hammamet Sud a tenu une manifestation culturelle intitulée «Les toiles musicales d’Hasdrubal».

Ce fut «une harmonie au cœur d’étoiles» où l’hôtel a brillement réussi un dialogue entre une sélection des tableaux dont il dispose et la musique classique, le tout agrémenté par la poésie. Entre une sonate de Beethoven, Shumann, des vers de Victor Hugo, Paul Verlaine ou encore ceux de Hamma Hannachi, servis par de talentueux musiciens, le dialogue entre les toiles, la poésie  et la musique classique fut un grand défi: révéler au public les liens étroits entre la musique, la poésie et la peinture.

A cet effet, des artistes de renom, à l’instar de Patrice Fontanarosa, Zied Zouari, Gersen Mondani, Aida Niati, Jean Cyrille Gandillet et le poète Hamma Hannachi, ont pu, sous la houlette de Laurent Jost, concocter un concert en harmonie avec les nouvelles technologies.

Le concept, outre le fait qu’il procure un  côté vivant aux toiles, a été rythmé de fraîcheur, de chaleur et de sensualité. Par cette approche innovante du récital fondée sur les liens qui unissent deux univers, le public s’envole vers un voyage sensoriel émouvant au cœur de l’art. Les œuvres s’animent sur l’écran géant et dévoilent leurs détails insoupçonnés. A noter que l’acte 2 des «Toiles musicales d’Hazdrubal» est actuellement en cours d’écriture.

L’âme d’un hôtel

Mais l’Hasdrubal, c’est un hôtel qui a une âme. Elle est dans l’ADN même du fondateur de la chaîne Mohamed Laâmouri qui  a défini la vision et les valeurs qui doivent guider toute décision et qui coulent depuis dans les veines de tous les employés.  De là se crée une culture d’entreprise qui, avec le temps, devient l’âme de l’établissement.

A cet effet, Raouf Laâmouri rappelle le rôle important qu’a joué son père dans le tourisme culturel et a indiqué qu’il a gardé cette passion pour la peinture en y ajoutant d’autres disciplines qui cadrent l’ambition du tourisme de luxe et culturel. Il a à cet effet indiqué que le moment est venu pour valoriser la collection qui compte plus de deux mille tableaux de grands maîtres. Raouf Laâmouri a souligné que la première étape a consisté en la numérisation par souci d’archiver les œuvres et que cette opération de photographier les toiles s’est soldée par l’édition d’un beau livre «Peinture à l’Hasdrubal». Ensuite, une autre idée allait faire son chemin, celle de contribuer aux expositions mémorielles à l’instar de celle tenue lors de l’inauguration du Palais Kheireddine, et ce, dans le cadre du PPP.

Il a aussi mentionné sa participation à l’exposition du Maghreb-Orient des livres à Paris (en 2001) ou encore l’hommage organisé au peintre Aly Ben Salem à l’occasion du centenaire de sa naissance. Pour Raouf Laâmouri, l’aventure a continué à travers un dialogue insolite entre les œuvres d’art et la musique et l’architecture des lieux à l’Hasdrubal et qui se perpétue encore par Les Musicales de l’Hasdrubal. Toutefois, il a souligné que, considérant que la richesse de ce patrimoine ne lui appartient pas en tant que propriétaire et que de ce fait il fallait penser à un autre mode qui lui permette d’être exposé et visité en permanence. C’est dans ce sillage que fut créée l’association Mohamed Laâmouri pour la culture et les arts, indique-t-il.

Une convention et des perspectives

Il y a quelques semaines, une rencontre entre les  représentants de la Fondation Hasdrubal pour la culture  et les arts Mohamed Amouri ainsi que les  représentants  des médias, organisée pour annoncer la signature d’une convention de partenariat international entre ladite fondation et le Conservatoire national supérieur de musique et de danse de Paris, a eu lieu.

Lors de cette rencontre, les présents dont Laurent Jost,  le directeur  musical de la fondation,  l’artiste violoniste Zied Zouari et la chanteuse Aida Niati, en présence de Raouf Laâmouri, vice-président de la fondation, ont mis l’accent sur les projets réalisés ainsi  que le bilan de l’année actuelle et les projets futurs prévus pour  l’année 2023.

Cette opération, qui s’étalera sur trois années renouvelables, porte sur le partenariat en faveur des étudiants français et tunisiens  qui sera entamé dès le mois de janvier 2023. Il repose, en effet, sur deux axes : la formation et  les échanges culturels franco-tunisiens. Pour le volet formation, les bénéficiaires participants aux différentes sessions organisées en Tunisie auront l’opportunité de vivre une expérience d’apprentissage unique et de convergence artistique. Cet échange, qui se produira entre les  étudiants tunisiens   et ceux venus de France, constituera une vraie source d’enrichissement naturel en faveur de tous les participants.

Quant au programme de cette formation, on note que la Fondation Hasdrubal proposera ainsi, chaque année, cinq sessions pédagogiques d’excellence et chaque session s’étalera sur une semaine. Les sessions de formation  seront réparties sur toute la Tunisie, à savoir du nord au sud, entre le  15 septembre et le  15  juin.

Ces sessions enregistreront la participation et l’implication des étudiants du Conservatoire national supérieur de musique et de danse de Paris ainsi que des étudiants méritants scolarisés au sein des différents Instituts supérieurs de musique, des conservatoires et plus généralement de tous les  établissements culturels officiellement répertoriés auprès des différents gouvernorats tunisiens.

Un partage d’excellence

Les étudiants du Conservatoire français donneront en concert un programme de musique occidentale et orientale partagé avec les étudiants tunisiens. Ces sessions et concerts se dérouleront sous la direction du directeur musical de la Fondation Laurent Jost. Il est à préciser qu’une partie de cette formation et dans chaque session sera consacrée à l’enseignement des musiques occidentales   par les étudiants parisiens pour les étudiants tunisiens participants et  une autre partie sera consacrée à l’apprentissage des musiques tunisiennes ainsi que le répertoire arabo-andalou par tous les étudiants réunis et encadrés par le violoniste de renommées Zied Zouari.

Des séminaires publics, des classes de maîtres seront également proposés aux étudiants français et tunisiens. Ces master class publics seront ouverts aux écoliers, collégiens et lycéens tunisiens et se clôtureront par  des échanges interactifs entre les professeurs, les étudiants en cursus d’études supérieures et leurs invités.

La Fondation accueillera également à partir du 23 janvier prochain à Hammamet et à Djeraba 4.000 jeunes écoliers, collégiens et lycéens dans le but d’offrir à la jeunesse une expérience unique et une invitation  à la découverte et au partage de la culture internationale.

Ces sessions de formation pourront également impliquer des étudiants en danse, musicologie, pédagogie et formation supérieure aux métiers du son. En clôture de chaque session de formation, un ou de deux concerts seront programmés.

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Un commentaire

  1. agence de voyage tunisie

    2 janvier 2023 à 06:06

    Oui hasdrubal hammamet luxe hôtel et un bon plan pour les vip

    Répondre

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